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Il ne suffit plus de dénoncer... Il faut maintenant énoncer...

EDGAR MORIN
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B(o)uts de vies… B(o)uts de Chaumière… 10 ans après... est notre dernière création. Elle a vu le jour, le 6 juin 2019, après plus de 6 mois de travail, et après un début triomphal, la pandémie nous l'a bien abîmée. Tant pis, elle reste dans nos coeurs et dans nos souvenirs...  Contrairement au premier spectacle, la Chaumière est seulement en filigrane de cette pièce, basée dans sa quasi-totalité sur les paroles des comédiennes, sur ce qu’elles avaient envie ou besoin de dire de leur histoire. Poésies, cris, dénonciations, messages d’amour, performance d’une artiste peintre en direct, chants, dérision et humour, tout est prétexte à un dévoilement tout en pudeur de ce qui fait le cœur de notre humanité. Et que ces femmes rendent si bien. On y rit… On y pleure… mais comme le dit si bien une des comédiennes, ce ne sont pas des pleurs vers le dedans qui font mal, ce sont des pleurs de partage et d’amour, vers le dehors, vers l’autre… Des pleurs de rencontre…

22 personnes sur scène. 14 résidantes (Dont deux enfants), 6 professionnels et 2 artistes professionnels, B(o)uts de vies… B(o)uts de Chaumière… Dix ans après… est le plus gros spectacle que nous ayons monté, et il fallait bien tout ce monde-là pour affirmer avec autant de force notre envie d’un monde plus juste, d’un monde plus digne, d’un monde plus beau…  

Toile de Fadime Ekici

Bouts de vies...Bouts de Chaumière...

10 ans après…

 

Spectacle créé le 6 juin 2019

à l’occasion des 40 ans

Du CHRS - Centre Maternel

La Chaumière

 

Ecriture collective

​

Mise en scène : Nicolas Valsan

Création musicale : Amandine Flé

Quand vous me regardez, qu’est-ce que vous voyez ? Vous voyez une femme ? Vous voyez une femme fatiguée ? Vous voyez une femme fatiguée seule ? Vous voyez une femme fatiguée seule avec un enfant handicapé ? Vous voyez une femme fatiguée seule avec un enfant handicapé qui vit à la Chaumière ? Je ne suis pas que ça !

Voilà… Voilà… Ecoutez… N’entendez-vous pas le doux, le magnifique, le sublime cri de la révolte. Maintenant tout sort de moi comme une cascade. Le cri du silence s’est tu… Le cri de la révolte l’a tué, et une nouvelle femme est née… Moi… Moi… Moi…

Je me prenais des baffes ! Des coups de poings sur la tête ! J’ai très longtemps pensé que s’il me levait la main dessus, s’il me tapait, c’est parce qu’il m’aimait. J’ai très longtemps pensé que tout le monde vivait ça, que c’était normal.

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Je suis une étrangère qui vient de loin

Je suis une étrangère qui a fait un long chemin

Un long chemin où je me suis si souvent perdue

Entre mes malheurs et mes bonheurs perdus

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